Afin de répondre aux contestations des gilets jaunes, les pouvoirs publics ont décidé de prendre des mesures d’urgence. Ces mesures ont entrées en vigueur dès le début de l’année et visent à soutenir la finance des ménages français qui se trouvent de plus en plus dans la précarité. Il faut comprendre que certains de ces dispositifs ont permis d’apporter un changement majeur sur la situation financière des ménages, surtout les plus démunis. Ces derniers avaient la possibilité de faire racheter leurs dettes en cours afin de bénéficier d’un reste à vivre suffisant.
Les Français payés au SMIC, une revalorisation de la prime d’activité pour une meilleure situation financière
Les travailleurs ayant des revenus modestes sont les bénéficiaires de cette prime d’activité. Elle est l’équivalent d’un complément financier qui est la bienvenue d’autant que cette prestation sociale a été revalorisée de 100 euros depuis le début de l’année. Elle sera versée à partir du 5 février aux salariés et travailleurs indépendants qui perçoivent entre 0,5 et 1,5 du SMIC. Cependant, pour pouvoir en bénéficier, il faudrait déposer jusqu’au 31 janvier une demande auprès de la CAF.
Un prélèvement de l’impôt à la source
Il faut aussi comprendre qu’à compter de cette année, l’impôt sur le revenu des Français est prélevé directement sur leur salaire ou sur leur pension de retraite. Ce dispositif appelé « prélèvement à la source » – et désormais mentionné sur les fiches de paie – ne devrait toutefois avoir qu’un impact psychologique.
Il reste que ceux qui ont eu l’habitude de baser leurs dépenses sur leurs revenus « avant impôt » et de chercher une solution ponctuelle pour le paiement de leurs impôts risquent de rencontrer des difficultés pour boucler leur budget mensuel.
Une augmentation de la cotisation à la retraite
Tous les actifs, cadres et non-cadres, doivent payer une cotisation retraite plus importante. D’après les informations du Monde : pour la première catégorie de travailleurs, la somme habituellement prélevée est majorée de 0,45 %, cependant pour les non-cadres, ils paient 0,28 % supplémentaires. Sur un salaire moyen de 3 000 euros, les 17 € de cotisation prélevés en plus ne feront qu’ébranler le revenu des ménages.
Un encadrement de l’aide au chômage encore plus strict
La loi Avenir professionnel vise à durcir les conditions d’obtention de l’assurance chômage. À la demande de l’Exécutif, les conseillers Pôle emploi ont reçus l’instruction d’être plus sévères. Ainsi, toute absence à un entretien est passible d’une suspension d’un mois de l’allocation, et le défaut de recherche d’emploi positive entraîne la suppression d’un paiement mensuel. Les pénalisations sont susceptibles d’augmenter si les manquements se poursuivent.
Du reste à vivre suffisant grâce au rachat de crédit
Afin d’offrir un besoin de trésorerie suffisant aux ménages, la mise en place du dispositif visant à regrouper les crédits en cours pour n’en faire qu’un seul avec un seul taux d’intérêt et une mensualité unique est des plus préconisé. Ce dispositif est parfait pour les ménages qui détiennent une grande majorité de crédits et qui souhaitent alléger leurs charges financières et sortir du surendettement. Il a aussi comme objectif de réduire les risques de surendettement qui frappe un grand nombre de personnes actuellement.
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